Nous sommes quatre lycéennes de Montpellier : Marion Painvin, Lucie Belgacemi, Garance Mischler, Jade Tuszynski, en 1ère au lycée Joffre, en spécialités mathématiques, physique-chimie et SVT. Lorsque notre professeur de physique-chimie M. Nedelec nous a parlé du concours « Faites de la Science », un concours de science qui vise à fonder puis suivre une démarche scientifique avancée, nous avons pensé à travailler sur le domaine de l’énergie.

Nous voulions trouver une source d’énergie écologique et présente en abondance autour de nous. Nous avons alors commencé à réfléchir aux pertes disponibles sur des objets du quotidien. Nous nous sommes rendus compte que la vapeur d’eau s’échappant d’une cocotte-minute pourrait être utilisée pour fabriquer de l’énergie électrique. Nous avons commencé à travailler sur le projet en novembre pendant nos heures vacantes avec notre professeur de physique-chimie. Cela nous aura pris beaucoup de temps, même si nous passions de très bons moments, puisqu’en effet au début de l’année nous avions très peu de connaissances en électronique et c’est donc via ce projet que nous avons découvert le fonctionnement de beaucoup d’objets utilisés en électronique dans le programme de terminale notamment le condensateur.

Notre problématique était de savoir si un téléphone portable pourrait être rechargé par les pertes d’une cocotte-minute. Ainsi est née « L’écocotte ». Dans un premier temps, nous sommes allées à la faculté de Sciences de Montpellier pour les régionales où nous nous sommes confrontées à dix autres projets venant de toute l’Occitanie. Làbas nous avons rencontré beaucoup de personnes haut placées comme Phillipe Augé, le Président de l’Université de Montpellier, Jean-Michel Marin le doyen de la faculté des Sciences, le représentant de la rectrice. Nous avons eu la chance de remporter la première place du concours « Faites de la science » nous permettant ainsi d’accéder à la finale nationale à Paris. Après de nouvelles avancées sur notre projet, nous sommes parties en train accompagnées de notre professeur. Nous avons rencontré quinze nouveaux projets et des passionnés de l’ensemble de la France. Des jurys astrophysiciens, recteurs ou encore ingénieurs ont pris le temps d’écouter notre idée. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est venue nous écouter et échanger avec nous de physique et d’électronique.

Ce projet nous aura permis de développer des qualités orales et de travailler en groupe. Ainsi, même si nous n’avons pas gagné les nationales nous avons tout de même passé un agréable moment. Cependant, nous avons tout de même été classées premières dans la catégorie : « Face aux défis écologiques »